vendredi 28 avril 2017

Apéro Voyance Marseille

vendredi 31 janvier 2014

La bible et la voiture de sport

Le jeune Alban de R. était sur
  le point d'obtenir son diplôme
  d'université. Fils de bonne famille,
  il espérait que son père lui offre
  cette magnifique voiture de course rouge
  qu'il admirait depuis des mois dans la
  vitrine du concessionnaire.

    Comme la date de remise des diplômes
  approchait, il dit à son père
  qu'il désirait vraiment cette voiture.
  Le matin du jour J, Monsieur de R.
  convoqua son fils dans son bureau.

    - Mon fils, aujourd'hui plus que tout
  autre, je veux te dire que je t'aime et
  que je suis fier de toi.

    Et il déposa dans la main d'Alban une
  boîte entouré d'un papier cadeau.

    Alban arracha le papier... la boîte ne
  contenait qu'une bible. Le jeune
  diplômé était hors de lui.

    - Avec tout l'argent que vous avez,
  vous ne trouvez qu'une vulgaire Bible
  à m'offrir !

    Il lança le livre saint au visage
  de son père puis sortit du bureau
  en claquant la porte.

    Plusieurs années passèrent. Alban
  fit honneur à son diplôme et devint
  un brillant businessman. Il vivait dans
  une belle demeure avec sa femme et
  ses deux enfants. Il n'avait pas revu
  son père depuis l'incident de la Bible.
  Il réalisa qu'il était vieux et seul et
  que, peut être, il devrait aller lui
  rendre visite.

    Mais avant même qu'il n'organise un
  rendez-vous, il reçut un télégramme lui
  indiquant que son père venait de mourir.
  Alban devait venir immédiatement pour
  s'occuper de la succession.

    Quand il débarqua chez son père, il
  fut soudain emplit d'une profonde
  tristesse. Il était un peu tard pour
  regretter, mais il aurait aimé dire au
  revoir à celui qui l'avait mis au monde.

    La mort dans l'âme, il se rendit dans
  le bureau et commença à chercher les
  papiers importants de son père. Là, au
  fond d'un tiroir, sa main rencontra une
  boite. Alban la reconnut aussitôt et
  l'ouvrit. La Bible était comme neuve.

     Une larme coula sur le visage du jeune
  héritier quand il tourna les premières
  pages du livre. Soudain, une petite clé
  s'échappa de la reliure. Sur la
  tranche, Alban remarqua le nom du
  concessionnaire et celui de la voiture
  qu'il avait tant désirée.

     Ces mots avaient étaient ajoutés
  par son père :
  "payée, prête à être utilisée..."

   ...................................

    Et vous, combien de fois avez-vous
  raté des moments importants de
  votre vie sous prétexte qu'ils ne vous
  étaient pas présentés dans un beau
  papier ?

    Parfois, il faut savoir déceler la vérité
  derrière les apparences et accepter, tout
  simplement, ce que la vie est prête à
  vous donner... Qui sait, elle vous a
  peut être réservé un fabuleux cadeau ?

le poidssur nos épaules

 Les hommes marchent en file indienne
  à la surface de la terre

    Chacun porte un sac à l'avant, un
  autre à l'arrière.

    Dans le premier, nous plaçons nos
  qualités,

    Dans le second, nos défauts... à
  chacun ses critères.

    Durant cette longue marche qu'on
  appelle la vie,

    Nous gardons les yeux fixés sur
  notre sac avant,

    Pas encore arrivés mais déjà sûr
  d'avoir réussi.

    Dans notre dos pourtant, le poids de
  nos vices pend lamentablement.

    Nous feignons de l'ignorer, car nous
  sommes trop occupés,

    A reprocher à notre prochain les
  défauts qui sont les siens

    Nous nous jugeons meilleurs que lui
  et cependant,

    Celui qui marche derrière nous en
  pense autant...

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    N'est ce pas là une situation que
  nous vivons quotidiennement ?

    Ce petit texte doit nous rappeler que
  notre position parmi les hommes est
  toute relative : nous ne sommes
  ni meilleurs ni pires qu'autrui.

    Il faut laisser à notre voisin le
  droit de changer, sans lui reprocher
  ses défauts actuels.

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    "Le grave défaut est d'avoir des
  défauts et de ne pas s'efforcer de s'en
  corriger."
    Confucius

jeudi 30 janvier 2014

Le Pouvoir de la Porte Noire

 Il était une fois, au pays des mille
  et une nuits, un roi très critiqué pour
  ses actes de guerre. Une fois qu'il avait
  fait prisonniers tous ses ennemis, il les
  conviait dans une grande salle.

    Le roi criait :

    - je vais vous donner une dernière
  chance. Regardez tous à droite.

    Tous tournaient la tête vers une rangée
  de soldats armés d'arcs et de flèches,
  prêts à leur tirer dessus.

    - Maintenant, disait le roi, regardez
  tous à gauche.

    Dans cette direction, les prisonniers
  pouvaient apercevoir une gigantesque
  porte noire d'aspect dantesque
  incrustée de crânes humains sanguinolents,
  de mains décharnées, de morceaux de cadavre
  en putréfaction. Une porte d'aspect infernal...
  qui les faisait frissonner d'horreur.

    Le roi se positionnait au centre de
  la salle.

    - Ecoutez moi tous. Que désirez-vous
  le plus ? Mourir transpercés par
  les flèches de mes archers ou bien
  tenter votre chance et passer le seuil
  de la porte noire ? Décidez-vous,
  je respecterai le choix de votre libre
  arbitre...

    Tous les prisonniers adoptaient le
  même comportement : au moment de se
  décider, ils approchaient de la porte
  géante, lui jetait un regard tourmenté
  et se prononçaient en tremblant :

    - Nous préférons mourir sous tes flèches !

    Aucun d'entre eux n'osait ouvrir la
  porte, imaginant quelle insoutenable
  destin il trouverait là derrière.

    Mais un jour, la guerre fut terminée.
  Et un soldat qui faisait partie
  autrefois du peloton d'exécution des
  archers, osa interroger le roi :

    - Tu sais, grand roi, je me suis
  toujours demandé ce qu'il y avait
  derrière la porte noire.

    Le roi répondit :

    - Tu te souviens que je donnais le choix
  aux prisonniers ? Ils pouvaient pousser
  la porte ou opter pour une mort certaine.
  Eh bien, toi, vas ouvrir la porte noire !

    Le soldat, frémissant, s'exécuta et
  la porte tourna sur ses énormes gonds
  grinçant. Un pur rayon soleil balaya
  le sol dallé. Alors le soldat ouvrit
  la porte en grand. La lumière inonda
  la salle. Elle provenait d'un paysage
  verdoyant. Le soldat vit un chemin
  qui montait au milieu des arbres.
  Et il comprit : ce chemin, c'était
  celui de la liberté !

  .........................................................

    Nous avons tous une porte noire dans
  l'esprit. Pour les uns c'est la peur de
  l'inconnu, pour les autres, un client
  difficile, la frustration, la crainte du
  ridicule, celle du risque, celle
  d'être rejeté, d'innover, de changer...

la leçon du bambou chinois

Il existe en Chine une variété de bambou 
tout à fait particulière.
 
Un bambou qui réclame de la patience.
 
En effet, lorsqu'on le plante, pendant 5 ans 
il ne se passe rien, pas une pousse ne sort du sol, 
rien.
 
Ce n'est qu'après 5 ans d'attente que la première 
pousse montre le bout de son nez et sort de terre.
 
Il lui en a fallu du temps ! 
 
Par contre une fois que la tige est sortie de terre, 
le bambou va en moyenne prendre 12 mètres (!) 
en 1 an.
 
Oui le bambou chinois ne fait pas les choses à moitié.
Il prend son temps mais quand il a décidé de grandir, 
il le fait pour une bonne fois.
 
Mais comment cela se fait-il ? 
 
Qu'est-ce qui fait que pendant 5 ans, il ne se passe 
rien ? Le bambou dort-il ? Est-il capricieux ?
 
En fait pas du tout. Le bambou chinois est très malin.
 
Pendant les 5 premières années, quand on a l'impression 
que rien ne se passe, la graine se développe sous terre 
et construit un immense réseau de racines.
 
Il ne se passe rien au dessus de la terre, mais le bambou 
ne chôme pas sous terre.
 
Il construit une base robuste, des fondements solides. 
 
Le plus étonnant dans ce fonctionnement est que cette 
particularité est également un avantage.
 
En effet, alors que les végétaux qui grandissent de façon 
régulière, peuvent, au cour de leur croissance être mangés 
par des animaux ou des insectes, le bambou en grandissant 
d'un coup limite ce risque.
 
Ce bambou nous enseigne qu'il faut être patient et que 
ce n'est pas parce que nous ne voyons rien se produire, 
qu'il ne se passe rien.
 
Par exemple, il arrive parfois, lorsque nous apprenons 
quelque chose, que nous ayons l'impression que l'on y 
arrivera jamais, que l'on ne progresse pas.
 
Parfois les progrès sont comme le bambou chinois, 
ils arrivent d'un seul coup ! 
 
Alors c'est vrai qu'avec la société actuelle et le culte du 
"tout, tout de suite", il est difficile d'accepter de prendre 
le temps.
 
Mais, soyez-en sûr, si vous persévérez et que 
vous êtes patient vous avancerez vers les  
objectifs que vous vous êtes fixés. 

mardi 17 décembre 2013

je suis né pour le bonheur

Nous sommes libres de croire ce que nous voulons, et la manière
dont nous agissons témoigne de nos croyances.

Nous pouvons croire que nous sommes porteurs de différentes
facettes ; nous sommes tantôt joyeux, tantôt tristes, tantôt bons et
tantôt méchants.

Nous ne nous apercevons pas toujours à quel point il est difficile
de vivre avec toutes ces personnalités contradictoires. Nous croyons
qu'il est normal d'avoir des hauts et des bas, de ressentir de la
peur, de la honte, de la tristesse ou de la colère.

Nous trouvons toutes sortes de bonnes raisons pour croire à notre
malheur et nous sommes persuadés que la misère morale et physique
font partie du lot de l'être humain.

Et nous agissons en conséquence, en personne frêle, vulnérable,
n'osant pas faire confiance à la force qui nous habite pourtant.

Il peut en être tout autrement.

Nous pouvons décider une fois pour toutes que les sentiments
négatifs ne sont pas ceux que nous voulons conserver.

Nous pouvons redevenir tels que nous avons été créés.

Je me défais patiemment des conditionnements, de la peur et du
malheur. Je suis né pour le bonheur.

" Aucun chemin n'est complètement ardu. Parlez de vos joies ; le
monde est assez triste comme ça. "

Elle Wheeler Wilcox

mardi 3 décembre 2013

A chaque jour suffit sa peine

Chaque semaine compte deux jours pour lesquels nous ne devrions
pas nous faire de souci, deux jours où il ne nous faudrait
connaître ni crainte, ni appréhension.

Le premier jour, c'est hier, qui porte le fardeau de ses soucis,
de ses erreurs, de ses fautes, de ses bévues, de ses souffrances
et de ses chagrins. Hier nous a échappé à tout jamais. Tout l'or
du monde ne pourrait le faire renaître. Nous ne pouvons défaire
les actes accomplis, les paroles prononcées.
Hier est un jour révolu.

L'autre jour qu'il convient de mettre à l'abri des soucis, c'est
demain, plein de grandes promesses, de piètres résultats, de
malheurs possibles et de fardeaux. Demain échappe à notre emprise.
Le soleil se lèvera inexorablement dans la splendeur ou derrière
un voile de nuages. Jusqu'à son lever, nous ne pouvons miser sur
rien, puisque demain n'a pas vu le jour.

Il ne nous reste donc qu'aujourd'hui. Tous nous pouvons livrer
bataille pendant une petite journée. Nous ne faiblissons et ne
chavirons que si le poids d'hier et de demain - ces deux
terribles éternités - s'ajoutent aux inquiétudes d'aujourd'hui.

Ce ne sont pas les expériences d'aujourd'hui qui nous désespèrent,
c'est l'amertume du remords de la veille et la crainte de demain.

À CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE !